Visiter la vallée sacrée se fait très bien en autonomie. Les endroits à ne pas louper sont Moray et les Salines de Maras, Ollantaytambo et Pisac. Ce seront nos 3 destinations privilégiés durant cette excursion en solo.
Le plus compliqué a été de trouver les différentes stations de collectivo. Chaque destination a sa station de collectivo quelque part, il faut juste la trouver. Pour cela, laissez tomber internet et tenter de demander aux personnes dans la rue car nous avons été à plusieurs endroits indiqués sur internet et ce n’était pas le bon endroit. Demandez à votre auberge avant de partir, vous aurez de meilleurs résultats.
Ensuite, le trajet se fait très bien et c’est peu cher. Comptez 70 Sol (18€) pour le tour complet en collectivo.
Il faut juste savoir que pour faire Moray et les Salinas, vous serez dans l’obligation de prendre un Taxi, nous n’avons pas trouver de bus allant directement à ces destinations. Cela nous a couté 35 Sol (9€) par personne et c’est inclus dans le prix que nous avons annoncé au-dessus.
Nous avons pris le ticket touristique 3 pour environs 70 Sol (18€) par personne qui est valable 2 jours.
Aussi, une chose à garder en tête, la plupart des sites ferment tôt, parfois 15h30 voir 16h. Il faut donc être prêt le matin de bonne heure pour pouvoir tout faire sur les deux jours.
Ne sachant pas cela, il nous a fallu 2 jours et une matinée supplémentaire pour tout faire.
Les sites les plus imposants et les plus long à visiter sont Pisac (qui prends une bonne partie de la journée) et Ollantaytambo. Tandis que Moray et les Salinas se boucle assez vite comptez 30 minutes pour les deux derniers.
De ce fait, on vous conseil de partir le matin et de faire Chinchero, Moray et les Salinas puis d’aller directement a Ollantaytambo pour visiter la forteresse. Le lendemain matin, partez tôt pour Pisac et prenez votre temps pour admirer le magnifique site Inca.
Après une session dans l’Amazonie, nous revoila a Cusco, on va se reposer un peu et préparer notre prochaine excursion dans la vallée sacrée. Nous avons rencontré beaucoup (mais vraiment beaucoup) de personnes nous proposant des tours pour visiter cette vallée, mais comme nous avons déjà fait une expédition avec une agence, nous nous sommes dit que c’était peut être le moment d’y aller par nous-même. De plus, la plupart des tours se font sur la journée, avec des passages très rapides sur les différents sites qu’il y a visiter. Pour nous, ce n’était pas la bonne option, on veut prendre notre temps !
Alors nous avons décidé d’y aller par nos propres moyens ce qui est finalement carrément faisable avec un peu d’organisation. Nous avons passé trois jours au total dans la vallée mais cela est largement faisable en deux si vous acceptez de vous lever tôt le 1er jour.
Il y trois grands endroits à visiter, Moray qui était un laboratoire à ciel ouvert pour la culture de toutes sorte de plantes, Ollantaytambo qui est une ancienne forteresse Inca et enfin Pisac qui est une grande cité Inca, moins célèbre que le Macchu Pichu, mais tout aussi impressionnante. Pour la 1ere nuit, nous allons tenter d’atteindre Ollantaytambo en passant par Chinchero et Moray.
Notre premier objectif est donc d’arriver à Chinchero, qui possèdent une forteresse Inca et un énorme marché d’artisanat, bref en route ! Pour réussir à aller jusque-là, il faut réussir a prendre prendre le bon Collectivo. C’est l’étape la plus compliqué car il faut trouver le bon endroit dans la ville et ce n’est pas à la station de bus, c’est ailleurs.
Emplacement de bus pour aller a Chinchero : Rue Pavitos, destination finale Urubamba.
Une fois arrivés dans la bonne rue, nous voyons au loin des shuttles avec écrit Urubamba. Rien qu’a l’approche de l’endroit, plusieurs personnes nous tombent dessus pour nous proposer un taxi privé. Attention, au Pérou, tout se négocie, il faut donc faire descendre le prix et une fois tombé d’accord nous entrons dans la voiture. Le bus est à côté, mais on nous dit que le taxi va plus vite si les places sont remplies. Car oui, votre taxi ne bougera pas tant qu’il n’est pas complet non plus. Heureusement, il chauffeur vous redirige vers le bus s’il voit qu’il part avant. Nous finissons donc dans le bus et en route vers Chinchero et nous avons payé 14 SOL (environ 3.50€). Ce qui est assez surprenant, ce que nous sommes presque les seuls touristes dans ce petit bus. Un changement que nous apprécions après avoir passé du temps à Cusco où l’on entend plus d’étranger que de locaux.
Une fois arrivés a Chinchero, nous nous mettons en quête d’un restaurant. En faisant le tour dans la ville, on se rend compte que les bus de touristes sont débarqués devant les marchés artisanats mais le reste de la ville est assez délaissée. Nous trouvons un petit restaurant local ou nous avons mangé pour 2€ et avant de se lancer dans l’achat frénétique de souvenir, on se dirige vers le petit bout de la forteresse Inca. Mais avant de rentrer, il y faut acheter le ticket touristique. Il y a plusieurs versions, selon ce que vous souhaitez réaliser. Nous prenons le ticket à 70 Sol (Ticket 3) pour visiter ensuite Ollantaytambo et Pisac. Une fois la transaction réalisée, nous entrons sur le bout de forteresse qu’est Chinchero. C’est notre deuxième ruine Inca et c’est déjà assez impressionnant. On en fait assez vite le tour mais on peut voir les fondations des bâtiments et les constructions des fameuses terrasse Inca de près. Nous avons aussi craqué pour quelques écharpes car elles étaient magnifiques et un peu moins chères qu’a Cusco.
Mais il faut continuer car ce soir nous dormons à Ollantaytambo et nous devons encore passer voir Moray et les Salinas. Comme ces deux sites sont principalement des attractions touristiques, il n’y a pas vraiment de bus qui s’y arrêtent. Heureusement, en marchant vers l’endroit où le bus nous avait déposé, nous voyons des taxis qui s’empressent de venir nous voir pour nous proposer des tours de Moray et des Salinas de Maras. Afin d’éviter de trop galérer et de perdre trop temps nous prenons un des taxis qui propose d’en faire le tour pour 75 SOL (environ 20€, ouais c’est assez cher). Mais c’est tout, il faut bouger. Le taxi nous dépose sur le parking et nous arrivons à Moray.
Moray est très impressionnant, ce sont des terrasses disposées en cercle créant une sorte de théâtre avec la scène tout en bas. Sauf que ce n’est pas du tout cela. D’après les recherches archéologique, Moray était un laboratoire où les Incas expérimentaient la culture de différentes plantes. Allant de la patate a la feuille de Coca en passant par le Maïs, c’était en quelque sorte leur incubateur. Depuis la terrasse la plus haute, jusqu’à la terrasse la plus basse, il y a une différence de 5 degrés. En plus de se trouver à 3500 mètres d’altitude, les Incas ont utilisés ce lieu pour créer de nouvelles variétés de légume et de plante. Nous comprenons mieux pourquoi il y a tant de variété de patate et de Maïs par ici. La visite va assez vite mais c’est très impressionnant. Bien sûr, sans guide, nous avons eu recourt à internet pour nous informer par nous-même.
Le deuxième arrêt sont les Salinas de Maras. Venant de Bolivie, nous avions eu notre dose de sel, mais nous nous sommes dit pourquoi pas, vu que c’est prévu dans la visite. En effet, nous avons tout de même était surpris de l’endroit. Niché à 3500 mètres d’altitude aussi, on trouve des centaines de piscine ou décante l’eau et des petits monticules de sel un peu partout. Comment ? On lit sur internet que l’eau qui vient alimenter ces bassins provient d’une source d’eau salée dans les montagnes. C’est donc un endroit propice pour récolter le sel. A cette altitude, c’est vraiment surprenant comme endroit. De plus, avec le couché de soleil, nous avons eu un point de vue magnifique.
Sur le retour, le taxi nous propose de nous déposer a Urubamba pour quelques Soles de plus, nous acceptons, cela nous fera gagner du temps.
Une fois à Urubamba, nous demandons où se trouve le bus pour aller vers Ollantaytambo et on nous indique la sortie de la ville. Pour rejoindre notre destination, nous voyons qu’il y a des mini-bus tous les 10-15 minutes et ce jusqu’à environs 20h30. Nous embarquons donc rejoignons Ollantaytambo sans problème. De là, nous déposons nos bagages à l’hôtel et nous allons faire un petit tour dans la ville. Très belle petite ville, avec une grande place remplie de restaurant et par chance nous tombons pendant la fête de Saint Pierre et l’animation bat sont plein dans la ville ! Nous avons droit à une succession de danse locales très impressionnantes.
Voila qui nous a fait une journée bien remplie ! Il est temps d’aller se reposer.
Ce matin, nous sommes réveillés par les festivités, car oui, aujourd’hui, ils déplacent la croix de Saint Pierre jusqu’au prochain village. En se rapprochant de la fenêtre, on aperçoit une foule de gens déguisés, certains que nous avons vu hier, marcher en dansant tout en descendant la rue principale. Le défilé a duré un bon 20 minutes.
Une fois le défilé passé, il est temps de nous mettre en route vers l’ancienne forteresse, à quelques minutes de marche de notre hôtel. L’impressionnant monument sur la montagne se montre assez vite et nous fait déjà saliver. A l’arrivée sur place, il est possible d’engager un guide, qui vous expliquera surement bien mieux qu’internet, sauf que cela coute environs 80 SOL. Afin de faire quelques économies, nous allons nous en passer pour l’instant. Nous montons donc lentement le long des terrasses construites en contrebas de la forteresse. L’ingéniosité des Incas est vraiment impressionnante, le peu de bâtiments qui restent témoignes des énormes structures qui devaient s’élever sur le haut de la montagne. Des blocs de pierres tous plus imposants les uns que les autres et découpé de façon propres aux Incas. En s’extasiant devant un peu tous ces blocs de roches, un vieux monsieur vient nous voir et nous demande si nous avons un guide. En parlant un peu, il nous raconte qu’il est là pour entretenir les lieux et surveiller ce que font les touristes pour éviter toute dégradation des monuments. Il en profite pour nous faire un petit point rapide sur ce qu’était Ollantaytambo. C’est ici que fut la dernière forteresse Inca à tomber suite à l’arrivée des espagnoles et apparemment, ils ont donné du fil à retordre aux envahisseurs. Il nous explique aussi que, comme beaucoup de site Inca, on remarque plusieurs types de constructions différentes. Les incas, sont en fait arrivées sur des lieux d’importances qui existaient déjà. Ils ont uni beaucoup de communautés et ont apportés leur nouvelle technique de construction, ce qui a renforcé l’importance de ces sites. Les pierres angulaires sont typiques de l’ère Inca par exemple. On les reconnait très facilement grâce leur forme de puzzle et ces pierres ont la particularité de ne pas nécessite de liant pour tenir ensemble. C’est d’ailleurs ce qui en fait une de leur force car cela leur permet aussi de glisser les unes sur les autres en cas de tremblement de terre. Ce qui fait que les temples n’étaient que très peu impacter par ce genre d’événement. Assez fou pour l’époque quand même.
Nous continuons notre tour et au bout d’une petite heure nous commençons à redescendre. Il faut dire que le site est assez énorme et qu’il y a beaucoup de choses à voir. Un guide aurait clairement été un plus ! C’est en plus un lieu chargé d’histoire, nous ne sommes pas déçus d’avoir pu prendre le temps de le visiter de fond en comble. C’est là que nous apercevons, en face de la forteresse, d’autres ruines, de l’autre côté d’Ollantaytambo. Vu que nous avons le temps, pourquoi pas y jeter un coup d’œil.
C’est le site de Pinkuyllunam, autre vestige de temple Inca. La visite se fait beaucoup plus rapidement que la forteresse. Il semble que cela n’était qu’un petit village a flanc de montage avec quelques temples. Il n’empêche qu’il offre une vue assez imprenable sur la ville et la forteresse. De plus, on voit que les constructions sont bien différentes de celles de la forteresse, cela semble être un site plus ancien que la période Inca.
Après tout ça, il temps de manger un morceau et de rejoindre Pisac. Nous avons environs 1h30 de route jusque-là avec un changement à Urubamba. Le 1er défi est de trouver le terminal de mini-bus, il faut se diriger vers la place du marché pour trouver des mini-bus. Nous décidons de manger a Urubamba car cela nous avancera déjà un peu. Il y a beaucoup de « cantine » a Urubamba car c’est là que les agences déposent les touristes pour y manger. Il faut donc trouver quelque chose d’un peu differents et il y justement une bonne petite « food court » avec plein de plats différents : El Garaje, à côté de la station-service. Un petit coin bien sympa, mais quand il y a du monde, ça peut être assez long…
2em défi, trouver maintenant la station de bus pour Pisac. Internet n’est pas vraiment d’une grande aide là-dessus, et il faut plutôt demander aux locaux votre chemin, c’est une source sur d’information. En tout cas, pour l’instant la station de bus vers Pisac est à côté de l’ATM de Scotiabank. Nous montons dans le bus, et c’est partie pour une heure de trajet qui nous a couté 10 Sol (3€)
Arrivée a Pisac, nous faisons une petite visite du centre ville, sans trop nous préoccuper de l’heure. Une petite ville très sympathique avec beaucoup de stand et de magasin d’artisanat. On y voit aussi beaucoup de magasin / auberge parler d’Ayawaska. Cela semble être un lieu propice pour les voyages spirituels. Mais bref, nous arrivons devant les ruines et avec la mauvaise surprise qu’elle sont fermées. Et oui, nous avons pris notre temps aujourd’hui, sauf que nous ne savions pas que l’entrée des ruines ferment tôt. Il est écrit 17h sur internet mais ce n’est pas vrai, la montée vers le site ferme a 15h30. C’est loupé ! Vraiment dommage car en plus notre billet n’est plus valable le lendemain. Heureusement, la personne a l’accueille était super gentille et nous propose de venir tôt demain matin et elle nous laissera passer pour visiter le site, ce qui nous laisse en pleine hésitation car nous avions déjà un hôtel réservé pour le soir a Cusco… pour une fois qu’on réserve à l’avance ! Un peu dépité, on voit descendre un groupe de francais que nous avions déjà rencontré sur l’Isla Del Sol, en Bolivie qui nous font chavirer en nous disant que c’est un lieu a ne vraiment pas manquer. On l’appelle la petite sœur du Machu Picchu.
Il n’en fallait pas plus pour que nous changions tous nos plans. Demain, on se lève tôt et nous allons visiter le site. Tant pis pour l’hôtel à Cusco.
Nous avons donc réservé une nuit en bordure de la ville, sans le savoir, chez un Chaman et sa famille qui propose des voyages initiatiques à l’Ayawaska. Je ne sais pas pourquoi ici, plus qu’ailleurs mais il semble que Pisac soit l’endroit pour ce genre de chose. Bref, très peu pour nous en tout cas, nous voulons juste faire une bonne nuit de sommeil et repartir le lendemain (ce qui n’est pas vraiment compatible avec l’Ayawaska).
Ce matin, lever de bonne heure pour rejoindre les ruines vers 8. A l’entrée, nous retrouvons la personne de l’accueil toute surprise de notre motivation pensant que nous avions abandonnée. Mais non, le reveil a été difficile mais nous sommes bien la et vraiment curieux de ce site avant de continuer notre route. Nous avions entendu la veille que ces dernières valaient vraiment la peine, alors pas question de les louper ce matin.
Nous nous engageons donc sur le chemin et on se rend vite compte qu’il va falloir mériter ces ruines car ça ne s’arrête pas de monter. Encore une fois, les Incas ont niché leur ville en hauteur, sur le haut d’une montagne. On traverse tout d’abord un grand nombre de terrasse, puis après 2h de marche, nous arrivons aux premiers vestiges d’habitation. Nous sommes déjà bien haut et nous voyons l’entièreté de la ville en contrebas et une nous avons une magnifique vue sur la vallée. Le chemin n’est pas vraiment balisée, mais nous voyons qu’il y a plusieurs route, nous en choisissons une au hasard. Tout au long nous voyons quelques vestiges ici et la. A un moment, nous distinguons un petit village en ruine bien en dessous d’où est ce que nous sommes. Peut être que si nous avons la motivation nous irons voir plus tard, mais pour l’instant pas question de redescendre, nous avons assez monté.
Une petite demie heure plus tard, nous arrivons sur un plateau et nous découvrons avec surprise que nous venons d’arriver au centre de l’ancienne citée. Nous retrouvons immédiatement les pierres découpées typique des Incas et des constructions dites en « trapèze » au niveau des portes et des fenêtres des anciens temples. Un lieu incroyable et magique à la fois. En plus de cela, nous sommes seuls au milieu des ruines. Nous pouvons aussi voir les restes du système d’irrigation qui allait nourrir les terrasses à flancs de collines. Tout était bien pensé, il fallait seulement des mollets en béton pour faire la monté jusque-là.
Tout en continuant a se balader dans les ruines, nous sommes surpris par Rolando, un guide local, qui aime se balader par ici lorsqu’il ne travaille pas. Il était déjà presque 12h et voyant que se débrouille un peu en espagnole nous explique tout un tas de choses sur ces ruines. Il nous dit par exemple, qu’il y a presque autant de construction ici qu’au Machu Picchu. Les bâtiments ne sont pas restaurés dans leur entièreté comme là-bas car au Pérou, c’est d’abord le Machu Picchu qui attire. Il nous précise que peu de gens font le détour par ces ruines. Dans la réalité, il y a un autre accès, qui permet aux bus d’arriver directement à l’autre bout de l’ancienne ville et qu’ils ont une trentaine de minutes pour se balader dedans. Ils n’ont donc absolument pas le temps d’arriver jusqu’au cœur des ruines, là ou nous sommes. Tout en nous expliquant ce qu’était la fonction des temples autour de nous, il nous propose de le suivre car il y en a d’autre et nous ne sommes pas encore tout en haut.
Nous nous relançons donc dans le chemin, on parle de beaucoup de chose, Rolando nous explique qu’il vient d’une communauté dans les alentours de Pisac et que la ou il vit, peu de personne parlent espagnole. Tous utilisent encore l’ancienne langue, le Queshua (oui, comme la marque décathlon). Il nous précise d’ailleurs que cela est assez étrange pour lui de voir des gens se balader avec la marque de sa langue natale sur leur casquette ou sur les habits, sans vraiment savoir que c’est un pan énorme de la culture au Pérou.
Arrivée au Mirador au milieu des ruines, Rolando se pose tranquillement sur le banc et nous fait essayer ses flutes qu’il fabrique lui-même. Il vient ici en jouer et s’entrainer de temps en temps. Une belle rencontre et nous sommes content d’avoir pu discuter un peu avec quelqu’un du coin car cela n’arrive pas souvent !
Nous le laissons la, en redescendant de l’autre côté et au détour d’un virage, 5min plus tard, nous tombons sur l’endroit touristique de la l’ancienne citée. Un concentré de gens que se prennent en photo et tape la pose devant chacun des bâtiments en ruines qu’il y a. Comment changer d’ambiance en quelques minutes.
Avant de se mêler a tous ces touristes, nous apercevons de l’autre côté de montagne des trous dans la paroi rocheuse, qu’est-ce que c’est ? C’est la qu’un vieux monsieur s’approche de nous et nous explique que cela était les tombes des « nobles » qui était enterrés là-bas. Bien sûr, avec le temps, toutes les tombes ont été profanées et tout ce qu’il y avait à l’intérieur à disparu.
Nous rejoignons donc le flux touristique, mais après un petit tour rapide, nous décidons de aller vers le parking pour trouver car ce n’est pas l’endroit le plus impressionnant a voir et il y a vraiment trop de monde. Un peu de négociation, quelques refus et nous voila dans un taxi qui nous ramène vers Pisac. Une fois la-bas, nous décidons de rentrer directement vers Cusco et nous prenons deux Empanadas sur la route pour couper la faim. Encore une fois, il faut trouver le terminal mais avec l’aide des locaux, cela va assez vite.
Le bus mettra une grosse heure pour rejoindre Cusco pour environs 10 SOL. (3€).
En résumé, encore une fois, des belles découvertes et nous ne regrettons absolument pas de l’avoir fait par nous-même. Nous n’avons pas forcément économisé beaucoup, mais nous avons pris le temps de faire les choses et nous ne sommes pas tombés dans les gros flux de touristes, ce qui nous plait beaucoup. La vallée Sacrée vaut vraiment le coup et il y a énormément de chose a voir autre que le Machu Picchu par ici, ça vaut le détour en tout cas.
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